Nous en venons enfin aux Pandaren, dont la culture et l'histoire ont été présentés au travers de la dernière extension. Présents sur le continent aux côtés des Mantides et Mogus, vous rencontrerez avec eux la faction des Chroniqueurs, ces passionnés parcourant la Pandarie pour en découvrir et consigner la riche histoire. Je vous présenterai celle-ci au travers des articles à venir, mais pour le moment, appréciez plutôt ce que l'archéologie nous livre à propos des sages Pandaren et de leur lore profondément inspiré de la Chine ancienne.
Lance de Xuen
Forgée au cours des guerres trolles zandalari, cette lance imposante est étonnamment légère et malléable. Son bâton en bois laqué est criblé de profondes entailles, mais la pointe semble complètement indemne. À en juger par la longueur de cette arme et par sa date de fabrication, vous pensez qu’il s’agissait autrefois d’une arme montée destinée à être utilisée à l’arrière d’un serpent volant. Le manche usé porte une inscription gravée dans le bois : « Ton seul ennemi, c’est toi-même ». Xuen, le Tigre blanc, est connu pour sa férocité légendaire et son ardeur au combat. C’est à l’intérieur de son temple, perché dans les montagnes du sommet de Kun-Lai, que les jeunes guerriers tentent de maîtriser leur force avec discipline.
Ombrelle de Chi Ji
La délicate toile de papier de ce grand parapluie en bambou a été miraculeusement épargnée depuis sa fabrication au cours de la longue dynastie des Patte-du-Tonnerre. Sur l’intérieur de la toile sont représentés de sombres nuages d’orage, dominés par un soleil cramoisi glorieux. Écrit à l’encre dans une calligraphie élégante au-dessus des nuages, on peut lire le message suivant : « L’espoir est le soleil après un ciel d’orage. / Toujours dans le cœur, mais invisible à l’œil nu. » Chi-Ji, la Grue rouge, a toujours été un symbole d’espoir pour les pandarens pendant des siècles. Son magnifique temple fleuri surplombe une jungle malveillante au sud de la vallée des Quatre vents.
Bocks jumeaux du père brasseur Quan Tou Kuo
Un ensemble de bocks assortis faits d’ébène et de jade. Le père brasseur Quan Tou Kuo, « celui aux deux poings », voulait atténuer les effets secondaires des boissons fortes en créant la parfaite dualité de bières. Mélangées dans des proportions appropriées, la bière ambrée spirituelle et la bière brune psychique se mêlent dans l’estomac du buveur qui atteint un état d’éveil spirituel et de bonne volonté sans perdre sa capacité de jugement, ni sa maîtrise de lui-même, habituellement obscurcies par les bières moins raffinées. Malheureusement, les secrets du père brasseur se sont perdus dans les limbes du temps, mais ces bocks fabriqués avec amour sont la preuve de son savoir.
Boîtes d’apothicaire
Un ensemble complet de boîtes d’apothicaire en laiton, clairement étiquetées, destinées à stocker un large éventail de puissantes herbes médicinales. Même si l’utilisation exacte de la plupart de ces herbes reste un mystère, la plaque sur le coffret contenant les boîtes indique que leur propriétaire était le médecin Yao Patte d’Airan, un nom toujours associé à la santé et au bien-être dans la vallée des Quatre vents en raison de sa carrière extraordinaire. La légende raconte que Yao ne s’est jamais marié car son cœur était à jamais brisé.
Canne de marche du père brasseur Ren Yun
Une des nombreuses cannes autrefois utilisées par l’énigmatique père brasseur Ren Yu. Aveugle de naissance, Ren Yu avait vu ses autres sens se développer. Il trouvait donc les bières de son époque trop fortes ou amères. Des années d’expérience lui avaient permis de mettre au point quatre bières parfaites qui éveillaient chacun de ses autres sens. Et pourtant, la « seule bière » qui éveillerait ses quatre sens à la fois lui échappait encore. Ce ne fut qu’à la fin de sa longue vie qu’il perfectionna sa recette de maître, la « bière des quatre sens », qui fut la plus grande découverte de sa génération. Malheureusement, le temps a eu raison de cette recette, car l’écriture de Ren Yu était particulièrement illisible.
Echiquier pandaren
Les pandarens adorent les jeux. Celui-ci, en particulier, est leur préféré depuis l’époque du premier empereur pandaren. Ce plateau antique est particulièrement magnifique.
Etendard de Niuzao
Un rouleau d’épais canevas qui, suspendu en l’air, se déroule pour révéler un fier emblème de l’empire pandaren. De lourds anneaux en fer sont accrochés à de longs rubans de cuir fixés à la partie inférieure de l’emblème, étirant la peau de la bannière. Cousus sur chaque lanière de cuir, les mots suivants rappellent le porte-étendard : « La peur ne cherche qu’à vous affaiblir. / Laissez-la plutôt vous galvaniser. »
Figurine funéraire en porcelaine incrustée d’or
Utilisées au moment de la mort d’un être cher, les figurines telles que celle-ci aident la personne en deuil à surmonter sa peine. Cette statuette représente une belle et jeune chroniqueuse pandarène répondant au nom de Lin. L’inscription indique qu’elle a succombé à une terrible fièvre qui a ravagé la vallée des Quatre vents lors du règne éphémère de l’empereur hozen Rikktik.
Miroir en bronze gravé
La glace du miroir a disparu depuis longtemps, mais au dos figure un disque de bronze minutieusement sculpté, représentant la grue rouge de l’espoir. On peut y lire l’inscription suivante : « À ma chère Lin / Ma beauté, ma colombe / L’image de la perfection / Ton reflet / Mon amour – Yao »
Perle de Yu’lon
Gravé autour du centre de cet orbe de jade figure un serpent se mordant la queue. Les inscriptions sur chaque hémisphère indiquent : « Il n’y a qu’une seule certitude : tout achèvement marque un nouveau départ ». Cet orbe, sculpté sous le règne de l’empereur pandaren Shu Oeillaveugle en l’honneur du serpent de Jade, est une représentation de sa renaissance dans une nouvelle enveloppe tous les cent ans. Yu’lon partage toujours sa sagesse et sa clairvoyance dans son temple de la forêt de Jade.
Service à thé pandaren
Pour les pandarens, le thé, c’est tout une histoire. Si le plus grand soin est apporté à son brassage, les secrets pour le savourer comme il se doit ont tout autant d’importance. Ce simple service à thé a été fabriqué sous le règne des mogu, et il a été source de réconfort et de plaisir pour son propriétaire à une époque de grande souffrance et de tyrannie. Même s’il est cassé et fissuré, il sert à nous rappeler de profiter des choses simples de la vie.
Tonneau vide du père brasseur Xin Wo Yin
Le robinet en forme de cœur de ce fût est en fait un artéfact ayant appartenu à feu le grand père brasseur Xin Wo Yin, dit « cœur brisé ». Il y a plusieurs générations, ce célèbre père brasseur créa la « bière du cœur », un breuvage qui imprègne le buveur d’un profond sentiment de bien-être et de chaleur. La légende raconte que Xin Wo Yin éprouvait une telle adoration pour le fruit de son art qu’il laissait tomber des larmes de tristesse dans chaque fût qui quittait sa brasserie. Il est d’ailleurs fort probable qu’il ait pleuré au-dessus de ce fût-là. Le fait qu’il soit vide vous rend vous-même un peu morose.
